Et oui, que l’on regrette quelquefois letemps où l’on prenait le temps. Le tempsou l’incertitude du lendemain, lescontraintes économiques, les délaisintenables étaient importants mais sommetoute relayés à l’arrière plan de latechnologie ou de la conception. Combiende fois, vous vous êtes fait la remarqueque si vous aviez eu plus de temps, vousn’auriez pas mené votre projet de cettefaçon. Mais, la bonne conscience revientet prend le dessus, en vous disant, etheureusement à juste titre, que lescontraintes de temps et de budget étaienttelles que de toutes les façons, personnen’aurait fait mieux. Mais ce goût amerrevient parfois, et cela d’autant plus quepour certaines activités comme lebâtiment, notre conception visible aupremier chef, nous le rappelle imperturbablement.

A l’ère du 21 siècle, certains pans denotre économie l’ont compris, et depuisquelques décennies ont tout fait,notamment dans les outils de conceptionet de création, pour que la contrainte temps, délai soit optimisée et n’empiètepas sur la partie création. L’industriemécanique en est le meilleur exemple.Cet état de fait n’est pas arrivé du jour aulendemain. Aujourd’hui quel bureaud’études concevrait une série de piècessans se préoccuper en temps réel de lafaisabilité technique sur l’ensemble de lachaîne de production. Cela est passé parla collaboration, collaboration deséquipes mais surtout des outils, etnotamment des outils logiciels.

Aujourd’hui, le monde de l’architecture,du cabinet d’ingénierie est quant à lui entrain de vivre la même révolution quel’industrie il y a quelques années. Letemps où chacun apportait sa pierre à l’édifice, comme un maçon montait unmur d’agglos est fini. Aujourd’hui, laconduite du projet d’architecture reposesur la maquette numérique du bâtiment, lefameux BIM. Chaque acteur apporte sacontribution en temps réel. Il est fini letemps où le projet passait de main en mainavec au passage des imports, des reconstructionsde données. Le temps où l’ons’apercevait sur le chantier que ledéplacement d’une colonne techniqueétait porté sur les 3 premiers niveaux dubâtiment mais pas sur les suivants. L’étude est passée de l’agglo au béton banché.Certes la préparation est plus réfléchie,mais la conduite s’en trouve alorsgrandement accélérée.

Nous travaillons sur cette chaînegraphique depuis des années, et souhaitonsvous accompagner dans ce savoir faire, que se soit, dans la méthodologie àtravers la spécialisation, au sein de voséquipes de BIM manager, que sur l’infrastructureinformatique à mettre en placeentre les acteurs d’un projet. Cette lettred’information bimestrielle, vous apporteraune synthèse d’articles issus de nosdifférents services. Et j’espère que vousprendrez autant de plaisir à la lire quenous avons eu à la rédiger.

 

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